XXVIIIe FAM. CORIARIÉES. — CORIARIEÆ. (Dec. pr. 1, p. 739.)

Fleurs hermaphrodites ou polygames. Calice campanulé, à 5 divisions imbriquées avant l’épanouissement. Corolle à 5 pétales, alternes avec les lobes du calice. Étamines 10, insérées sur le réceptacle, à filets libres, capillaires ; les 5 plus courtes opposées aux pétales. Anthères oblongues, bilobées. Styles indistincts. Stigmates 5, longs, sétacés. Capsule à 5 carpelles soudés, monospermes, indéhiscents, se séparant à la maturité, presque entièrement recouverts extérieurement par les pétales, persistants, agrandis et devenus charnus. Graines réniformes, pendantes. Arbrisseau à rameaux presque tétragones, opposés, 2-3 de chaque côté.

1er gr. CORROYÈRE. — CORIARIA. ( Niss. acta par. 1711, t. 12.)

Caractères de la famille.

1. CORIARIA MYRTIFOLIA

Lin. sp. 1467 ; Dec. fl. fr. sp. , 4, p. 920 ; Lamk. ill. , t. 822.

Arbrisseau glabre dans toutes ses parties, à tiges de 10-12 dm, à écorce grise, à feuilles opposées, parfois alternes ou verticillées par 3, ovales-lancéolées, aiguës, très entières, raides, trinerviées, très brièvement pétiolées. Fleurs petites, d’un vert jaunâtre, en grappes simples à l’extrémité des rameaux, munies, à la base, de leurs pédoncules 2-3 fois plus longs que le calice, de petites bractées concaves, aiguës ; lobes du calice ovales, acuminés. Pétales plus courts que le calice. Etamines et stigmate dépassant peu la fleur. Capsule à 4-5 lobes obtus et profonds, d’abord. verte, puis noire, luisante.

Plante très astringente, employée dans la teinture et la tannerie, connue sous le nom de redoul.

Hab. les lieux incultes et frais, sur les bords du Gardon, à la Beaume, près d’ Alais, sur la route de Saint-Ambroix et à Anduze.

Fl. juin-juillet.

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