IIIe FAM. NYMPHÉACÉES. — NYMPHÆACEÆ. ( Salisb. in conig. ann. bot. 2, 69.)
Fleurs régulières. Calice à 4-6 sépales. Pétales nombreux sur plusieurs rangs. Étamines libres, nombreuses. Anthères biloculaires, s’ouvrant par deux fentes longitudinales. Un seul ovaire multiloculaire, à loges polyspermes ; autant de stigmates que de loges. Capsules bacciformes, indéhiscentes, contenant une pulpe abondante, dans laquelle sont les graines insérées sur les cloisons. Plantes aquatiques, vivaces, étalant leurs feuilles à la surface de l’eau.
| 1 | Calice à 4 sépales ; fleurs blanches | NYMPHÆA |
| Calice à 5 sépales ; fleurs jaunes | NUPHAR |
1er gr. NÉNUPHAR. — NYMPHÆA. (Neck. élém. n. 1828.)
Calice à 4 sépales. Pétales nombreux, sans nectaires. Étamines nombreuses. Un stigmate rayonnant. Capsule marquée des cicatrices résultant de la chute des étamines et des pétales.
Lin. sp. 729 ; Dec. fl. fr. 4, p. 630 ; Math. 2, p. 245, ic. 7477
Racine horizontale, longue, charnue, grosse, couverte de cicatrices. Feuilles ovales ou rondes, profondément échancrées en cœur, à la base, coriaces, entières, souvent vineuses en dessous ; pétiole long, à stipule opposée à sa base Hampes longues, uniflores. Fleurs grandes (10-12 cm), blanches, odorantes, s’épanouissant à la surface de l’eau, à sépales ovales oblongs, blancs sur les bords et en dessus, d’un vert foncé en dessous, presque de la longueur des pétales extérieurs. Pétales ovales-obtus. Etamines à filets élargis ; anthères linéaires, allongées ; plateau des stigmates convexe, crénelé sur les bords. Fruit subglobuleux. Semences ovoïdes, enveloppées d’une pulpe transparente, réticulées.
Plante presque glabre. Elle porte le nom de volant d’eau, lys des étangs, nénuphar blanc. Sa racine est rafraîchissante, tempérante.
Hab. les grands fossés à Bellegarde, le Vistre à Nîmes.
Fl. juin-octobre
2e gr. NUPHAR. — NUPHAR. (Smith. prod. n. gr. 1, p. 361.).
Calice à 5 sépales. Pétales nombreux, à fossette nectarifère sur le dos. Stigmate sinué ou étalé, denté. Etamines insérées sous l’ovaire. Capsule globuleuse, lisse.
Smith, prodr. fl. gr, 1, p. 361 ; Nymphaea lutea ; Lin. sp. 729 ; Dec. fl. fr. 4, p. 630 ; Math. 2, p. 246, ic.
Racine comme la précédente. Pétiole long, obscurément triquètre au sommet. Feuilles ovales, coriaces, entières, profondément cordées à la base, à lobes un peu divergents. Hampes longues, portant chacune une fleur jaune, plus petite que celle de l’espèce ci-dessus, à sépales sub-orbiculaires, persistants, verdâtres en dessous, jaunes sur les bords et en dedans, à pétales ovales, beaucoup plus courts et plus petits que les sépales, à étamines courbées en dedans, à stigmate entier, à ombilic très profond. Capsule sub-globuleuse, rétrécie en col au sommet. Graines ovoïdes, jaunâtres, luisantes. Même vertu que la précédente.
Hab. le contre-canal à Bellegarde, les fossés et le Vistre à Nîmes.
Fl. juin-août.