CXIXe FAM. AMARYLLIDÉES. – AMARYLLIDEÆ. (R. Brown, prodr. 296.)

Fleurs hermaphrodites, ordinairement régulières. Périgone adhérent à l’ovaire infère, à 6 divisions pétaloïdes, libres ou soudées à la base ordinairement disposées sur 2 rangs, quelquefois portant à la gorge un godet pétaloïde plus ou moins saillant. Etamines 6, à filets libres, rarement soudés ; anthères bilobées, s’ouvrant longitudinalement ou par le sommet. Style 1 ; stigmate à 1 ou 3 lobes. Capsule triloculaire, polysperme, s’ouvrant en 3 valves, portant la cloison au milieu ; rarement le fruit est bacciforme, indéhiscent. Graines subglobuleuses, comprimées ou anguleuses, sur 2 rangs dans chaque loge, fixées à l’angle interne, à test membraneux ou charnu. Périsperme épais, charnu, couvrant l’embryon, très petit. Plantes herbacées, bulbeuses, à feuilles toutes radicales, munies d’une gaine à la base, à hampe uniflore ou pluriflore, à fleurs renfermées avant l’épanouissement dans une spathe membraneuse.

1 Périgone dépourvu de couronne à la gorge 2
Périgone muni d’une couronne à la gorge 4
2 Périgone à divisions intérieures de moitié plus courtes que les extérieures GALANTHUS
Périgone à divisions presque égales 3
3 Etamines insérées sur le réceptacle ; fleurs médiocres, blanches LEUCOJUM
Etamines insérées près de la gorge du Périgone ; fleurs grandes, jaunes STERNBERGIA
4 Etamines non saillantes, insérées au-dessous de la couronne NARCISSUS
Etamines saillantes, insérées sur la gorge de la couronne PANCRATIUM
1er gr. GALANTINE. – GALANTHUS. (Lin. gen. 401.)

Périgone à gorge dépourvue de couronne à tube court, ne dépassant l’ovaire, à 6 divisions ; les 3 extérieures à demi ouvertes, d’un beau blanc ; les 3 intérieures cunéiformes, échancrées au sommet, plus épaisses et de moitié plus courtes. Etamines incluses, à filets courts, insérées sur le disque épigyne ; anthères dressées, oblongues, subulées, s’ouvrant au sommet par 2 pores. Style de la longueur des étamines ; stigmate simple. Capsule ovale, charnue. Graines ovales ou oblongues, cornées, roussâtres.

1. GALANTHUS NIVALIS
Lin. sp. 413 ; Dec. fl. fr.3,p. 234, Lamk. ill. t. 230 ; Drèves et Hayne pl. d’Eur. t. 67 ; Camer. epit. 956, ic.

Bulbe à tuniques s’emboîtant les unes dans les autres ; les extérieures desséchées, brunes. Hampe de 15-20 cm, dressée, grêle, fistuleuse, striée, un peu comprimée, dépassant les feuilles. Feuilles 2, radicales, linéaires-obtuses, planes, marquées en dessous de 3 côtes rapprochées, renfermées inférieurement, ainsi que la tige, dans une gaîne membraneuse, allongée, tronquée. Fleur blanche, solitaire, pendante, pédonculée dans une spathe étroite, allongée, un peu courbée au sommet, souvent bifide, scarieuse aux bords. Périgone à divisions extérieures ovales-oblongues, concaves ; les intérieures marquées en dehors d’une tache verte en croissant, et à l’intérieur de plusieurs lignes d’un vert jaunâtre. Plante un peu glauque.

Vulgairement perce-neige, galant d’hiver ; ses bulbes sont émétiques ; l’eau distillée des fleurs est employée pour blanchir la peau et enlever les taches de rousseur.

Hab. dans le bois de Salbous près de Campestre.

Fl. février-avril.

2e gr. NIVÉOLE. – LEUCOJUM. (Lin gen. 402.)

Périgone à gorge dépourvue de couronne, à tube court, ne dépassant pas l’ovaire, à 6 divisions presque égales, épaissies au sommet. Etamines incluses, à filets courts, capillaires, insérés sur le disque épigyne ; anthères dressées, oblongues-obtuses, à déhiscence longitudinale. Style en massue, un peu plus long que les étamines ; stigmate simple, aigu. Capsule pyriforme, charnue. Graines sphériques, à spermoderme charnu.

1. LEUCOJUM ÆSTIVUM
Lin. sp. 414 ; Dec. fl. fr. 3, p. 233 ; Lamk. ill. t. 230, fig. 2 ; Reneal. spec. p. 100, fig. sinist ; Lob. obs. 64, fig. 1 ; Clus. hist. 170 fig. 1.

Bulbe médiocre, à tuniques emboîtées les unes dans ,les autres ; les extérieures membraneuses, blanchâtres. Hampe de 3-6 dm, droite, fistuleuse, un peu comprimée, à 2 angles tranchants, rudes. Feuilles 3-5, radicales, largement linéaires-obtuses, environ de la longueur de la hampe. Fleurs blanches, à demi-ouvertes, pendantes, au nombre de 3-6 solitaires au sommet de pédoncules inégaux, réunis dans une spathe membraneuse, lancéolée-linéaire-aiguë, plus courte que les pédoncules les plus longs. Périgone à divisions assez largement ovales, vertes au sommet, avec une pointe courte, obtuse, un peu courbée en dedans. Graines noires et luisantes à la maturité.

Vulgairement perce-neige d’été ; ses bulbes sont vénéneux.

Hab. les prés humides et les bords des fossés à Candilhac, à Milhaud, à Manduel.

Fl. avril-juin.

3e gr. STERNBERGIE. – STERNBERGIA. (Waldst. et Kit. pl. rar. Hung. 2, p. 172.)

Périgone à gorge dépourvue de couronne, à tube dépassant l’ovaire, à 6 divisions égales. Etamines 6, inégales, incluses, insérées près de la gorge du périgone ; anthères fixées sur le filet par le milieu. Style trigone ; stigmate capité-subtrilobé. Capsule bacciforme, oblongue-trigone, indéhiscente. Graines sphériques, noires et luisantes à la maturité, munies d’un raphé saillant, denté.

1. STERNBERGIA LUTEA
Gawl. in schult. syst. 7, p. 795 ; Gren. et Godr. fl. fr. 3, p. 252 ; Amaryllis lutea Lin. sp. 420 ; Dec. fl. fr. 3, p. 229 ; Red. lil. 148 ic ; Dod. pempt. 228 fig. 1 ; Tabern. ic. 618, fig, 1.

– Bulbe assez gros, ovoïde, à tuniques extérieures brunes. Hampe de 15-25 cm. comprimée, bianguleuse, sortant avec 5-6 feuilles d’une gaîne membraneuse, tronquée. Feuilles largement linéaires-obtuses, plus longues que la hampe. Fleurs grandes, d’un beau jaune, non pendantes, solitaires, sessiles, dans une spathe membraneuse, ovale-lancéolée-obtuse, ouverte jusqu’au-dessus de l’ovaire, à sommet souvent fendu. Périgone à tube court, infundibuliforme, à divisions oblongues-obtuses, veinées, plus longues que la spathe.

Vulgairement narcisse d’automne, faux safran, la vendangeuse ; son bulbe est purgatif.

Hab. les bois de Salbous, près de Campestre ; au bord d’un fossé près du Moulin, à Manduel.

Fl. septembre-octobre.

4e gr. NARCISSE. – NARCISSUS. (Lin gen. 403.).

Périgone muni à la gorge d’une couronne colorée, cylindrique ou campanulée, à tube dépassant l’ovaire, à 6 divisions en forme de soucoupe, entières et égales. Etamines incluses, insérées sur le tube du périgone, au-dessous, de la couronne. Capsule subglobuleuse ou oblongue, à 3 angles obtus, à 3 loges polyspermes. Graines anguleuses ou subglobuleuses. Spathe simple, se fendant de côté. Plantes à bulbe formé de tuniques s’emboîtent les unes sur les autres.

1 Périgone et couronne jaunes 2
Périgone blanc, couronne blanche, jaune ou jaunâtre 3
2 Couronne presque aussi longue que les divisions du périgone ; feuilles larges, .planes PSEUDO-NARCISSUS
Couronne au moins de moitié plus courte que les divisions du périgone ; feuilles étroites, linéaires, demi-cylindriques JUNCIFOLIUS
3 Périgone et couronne blancs DUBIUS
Périgone blanc ; couronne jaune ou jaunâtre 4
4 Couronne bordée de rouge POETICUS
Couronne d’une seule couleur 5
5 Fleur grande, solitaire ; hampe sans angles tranchants INCOMPARABILlS
Fleurs petites, 2-8 en ombelle ; hampe à deux angles tranchants 6
6 Couronne très courte, en soucoupe, à bords crénelés-ondulés TAZETTO-POETICUS
Couronne en godet peu évasé, égalant le tiers ou la moitié des divisions, à bords ordinairement entiers TAZETTA

1. NARCISSUS PSEUDO-NARCISSUS
Lin. sp.414 ; Dec. fl. fr. 3, p. 231 ; Lamk. ill. t. 229, fig. 1 ; Barr. ic. 929, 930 ; Lob. obs. 61, fig. 1, et ic. 117, fig. 1-2 ; Cam. épit. 953, ic ; Tabern. ic. 611, fig. 2.

Bulbe médiocre, ovoïde, à tuniques blanchâtres. Hampe de 2-4 dm, fistuleuse, striée, comprimée, ancipitée. Feuilles glaucescentes, un peu larges, linéaires-obtuses, légèrement canaliculées, presque toujours plus courtes que la hampe, avec laquelle elles sont renfermées, vers leur base, dans une gaine membraneuse, tronquée. Fleur grande, presque sans odeur, solitaire, penchée, pédonculée plus ou moins brièvement, dans une spathe membraneuse, dépassant l’ovaire, un peu engainante à la base. Périgone à tube, à partir des divisions jusqu’à l’ovaire, en forme d’entonnoir, d’un jaune pâle ainsi que les divisions, ovales-lancéolées ; à couronne ample, lobée au sommet, à lobes dentés-ondulés, plus foncés que les divisions, qu’ils égalent ordinairement en longueur. Plante très variable.

Vulgairement narcisse jaune, narcisse des prés, jeannette, coque lourde, fleur de coucou ; son bulbe est émétique, vénéneux, à haute dose ; les fleurs ont été employées comme antispasmodiques ; on en retire une très belle couleur jaune.

Hab. les bois et les prairies, dans toute la partie élevée du département.

Fl.

On cultive communément, sous le nom de narcisse de Constantinople, le Narcissus major Curt. remarquable par sa tige élevée, robuste, et par ses fleurs grandes, très doubles.

2. NARCISSUS INCOMPARABILlS
Mill. dict. no 3 ; Dec. fl. fr. 5, p.321 ; Barr. ic 931, 932, 965, 979, 980 ; Moris. hist. s. 4, t. 8, fig. 8.

Bulbe assez gros, ovoïde, à tuniques blanchâtres. Hampe de 2-4 dm, fistuleuse, presque cylindrique, striée. Feuilles largement linéaires-obtuses, plus courtes que la hampe ou environ de sa longueur, un peu glauques et légèrement canaliculées. Fleur grande, un peu inclinée, peu odorante, solitaire, pédonculée dans une spathe membraneuse, dépassant l’ovaire, engainante inférieurement. Périgone à tube allongé, assez étroit, à divisions blanches, quelquefois d’un jaune pâle, oblongues-aiguës, imbriquées inférieurement ; couronne d’un beau jaune, très ouverte, ordinairement plus large que haute, un peu plissée, crénelée-ondulée au bord, plus courte, au moins de moitié, les divisions.

On cultive une variété de cette espèce à fleurs doubles.

Hab. les prés, à Aulas, à la baraque de Michel, près de l’Espérou.

Fl. mars-mai.

3. NARCISSUS POETICUS
Lin. sp. 414 ; Dec. fl. fr. 3, p. 230 ; Bull. herb. t. 306 ; Lob. ic. 112, fig. l, et obs. 60, fig. 1 ; Tabern. ic. 609, fig. 1-2.

Bulbe médiocre, ovoïde-arrondi, à tuniques blanchâtres. Hampe de 2-5 dm, fistuleuse, striée, un peu comprimée, ancipitée. Feuilles glaucescentes, assez larges, ou étroites-linéaires-obtuses, un peu carénées, presque de la longueur de la tige. Fleurs grandes, un peu inclinées, à odeur suave, solitaires, rarement géminées. Périgone à tube verdâtre, étroit, allongé, à divisions très blanches, ovales-oblongues, apiculées, étalées en étoile ; à couronne très courte, jaunâtre, évasée, à bords crénelés et écarlates. Pédoncule allongé, dans.une spathe membraneuse, dépassant l’ovaire.

On cultive une variété de cette espèce à fleurs doubles.

Vulgairement jeannette, herbe à la vierge ; en patois, anéda-dei-doubla.

Hab. les prairies, dans tout le département ; une variété à deux fleurs à Candilhac, à Manduel.

Fl. avril-juin.

4. NARCISSUS TAZETTO-POETICUS
Gren. et Godr. fl. fr. 3, p. 257 ; N. biflorus B. Dec. fl. fr. 5, p. 221.

Bulbe, hampe et feuilles, comme le précédent. Fleurs plus petites, au nombre de 3-5, inégalement pédonculées, dans une spathe large, d’un blanc sale, plus courte que les pédoncules ou de leur longueur. Périgone à tube grêle, allongé, à divisions d’un blanc plus ou moins pur, ovales ou ovales-oblongues alternativement apiculées, étalées en étoile ; couronne semblable ou un peu plus haute et moins évasée, mais sans bordure écarlate.

Hab. les prés, à Candilhac, près de Vauvert.

Fl. avril.

5. NARCISSUS JUNCIFOLIUS [Narcissus assoanus Dufour]
Requien, in Lois. fl. gaI. p. 237 ; Gren. et Godr. fl. fr. 3, p. 257 ; N. Jonquilla, var. 6, Dec. fl. fr. 3, p. 232 ; herb. amat. t. 43, fig. 1.

Bulbe petit, ovoïde, à tuniques brunes. Hampe de 1-3 dm, grêle, presque filiforme. Feuilles non glaucescentes, étroites, linéaires, demi-cylindriques, non subulées, ordinairement plus courtes que la hampe, avec laquelle elles sont renfermées, vers leur base, dans une gaine membraneuse, tronquée. Fleurs petites, jaunes, solitaires ou géminées, dressées ou un peu penchées, à pédoncule plus long que l’ovaire et plus court que le tube, placées dans une spathe membraneuse, dépassant ordinairement l’ovaire, engainante inférieurement. Périgone à tube grêle, allongé, un peu dilaté vers le sommet, environ 2 fois de la longueur des divisions ovales ou oblongues, alternativement un peu apiculées, étalées en étoiles ; couronne largement évasée, ondulée au bord, environ de moitié plus courte que les divisions et d’un jaune plus foncé. Capsule dressée, ordinairement oblongue. Graines noires, anguleuses.

On cultive, sous le nom de jonquille, le N. jonquilla Lin. à fleurs doubles, très odorantes.

Hab. les bois, à Valbonne, au Serre-de-Bouquet le bois des Espèces à Nîmes ; les pacages pierreux à Campestre, à Alais, à Anduze.

Fl. avril-mai.

6. NARCISSUS DUBIUS
Gouan, ill. 22 ; Dec. fl. fr. 5,p, 324 ; Red. lit. t. 429 ; Bauh. prodr. 27, ic.

Bulbe médiocre, ovoïde, à tuniques brunes. Hampe de 1-4 dm, très comprimée, presque lisse, à angles obtus. Feuilles glauques, étroites, de 3-4mm, presque planes, obtuses, un peu plus longues que la hampe. Fleurs petites, un peu penchées, inégalement pédonculées, réunies 2-6 dans une spathe membraneuse, d’un blanc sale, un peu plus courte que les pédoncules les plus longs. Périgone à tube étroit, allongé, un peu dilaté supérieurement, à divisions blanches, étalées en étoile puis ovales ou oblongues, réfléchies, obtuses, alternativement terminées en pointe courte, légèrement laineuse à la base ; couronne blanche, crénelée, peu évasée, presque moitié plus courte que les divisions.

Hab. les garrigues et les lieux pierreux, à Lafoux, au pont du Gard, à la Beaume, à Lédenon, à Villeneuve-lès-Avignon.

Fl. mars-avril.

7. NARCISSUS TAZETTA
Lin. sp. 416 ; Dec. fl. fr. 5, p. 322 ; Clus. hist. 1, p. 154, ic. Lob. ÍC. 114, fig. 2 ; et obs. 60, fig. 2 ; Barr. ic. t. 918, 919, 943, 944.

Bulbe assez gros, ovoïde, à tuniques brunes. Hampe de 2-5 dm, peu comprimée, lisse, fistuleuse, à 2 angles saillants, égale aux feuilles ou les dépassant un peu. Feuilles glauques, presque planes, larges d’environ un cm. ordinairement dressées, obtuses. Fleurs odorantes, inégalement pédonculées, penchées. réunies 3-10 dans une spathe membraneuse, engainante à la base, plus courte que les pédoncules les plus longs. Périgone à tube étroit, allongé, légèrement dilaté vers son sommet, à divisions ovales, étalées en étoile, puis réfléchies, ou lancéolées, blanches ou jaunâtres ; les 3 plus étroites mutiques, alternes avec les 3 plus larges, terminées en pointe ; couronne d’un jaune orangé, en coupe ordinairement serrée et entière à son orifice, environ de moitié plus courte que les divisions.

Vulgairement narcisse à bouquet ; en patois, anèda, pissaouliech, maou de testa. Le bulbe est légèrement émétique.

Hab. les prés, les bords des fossés, parmi les gazons, dans toute la partie basse du département.

Fl. mars-avril.

5e gr. PANCRACE. – PANCRATIUM. (Lin. gen. 404.)

Périgone en entonnoir, à tube très long, enveloppant l’ovaire jusqu’au-dessous de sa base, à 6 divisions étroites, égales ; à couronne incisée ou dentée, portant les étamines, qui la dépassent et dont les anthères sont vacillantes ; style filiforme ; stigmate à 3 lobes, plus long que les étamines. Capsule ovoïde-trigone. Graines comprimées-anguleuses.

1. PANCRATIUM MARITIMUM
Lin. sp. 418 ; Dec. fl. fr. 3, p. 230 ; Red. lit. t. 8 ; Clus. hist. t. p. 167, ic.

Bulbe gros, ovoïde, à tuniques brunes ou grisâtres, réunies en grand nombre. Hampe de 3-5 dm, dressée, comprimée, lisse, robuste, plus. courte que les feuilles ; celles-ci glauques, un peu charnues, linéaires-aiguës, planes, contournées, larges de 10. 20 mm au nombre de 7-8, opposées sur 2 rangs. Fleurs grandes, exhalant une odeur suave, nombreuses ; les unes brièvement pédonculées, les autres presques sessiles, disposées en ombelle, entourées à la base d’une spathe membraneuse, à 2 valves lancéolées, plus longues que les ovaires et beaucoup plus. courtes que le tube du périgone ; bractéoles nombreuses, allongées, linéaires, filiformes. Périgone à tube, verdâtre, très allongé, dilaté supérieurement, à divisions blanches, à côtes vertes, réfléchies ; couronne largement tubuleuse, un peu évasée, à dents triangulaires, plus courte que les divisions. Etamines opposées aux divisions. Capsule grosse, obovale, à 3 angles obtus, couverte d’une membrane papyracée, à valves fauves, luisantes, et très finement striées sur la face interne. Graines noires, comprimées, cunéiformes. Embryon court, excentrique.

Vulgairement lis mathiole, scille blanche. Le bulbe est émétique.

Hab. les sables maritimes, sur toute la plage du département.

Fl. juillet-septembre.

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