Ce FAM. CELTIDÉES. – CELTIDEÆ. (Endl. gen. 276 ; Duby, bot. 421.)

Fleurs hermaphrodites, polygames ou monoïques, solitaires ou en grappes axillaires. Calice campanulé, persistant, à 5 sépales soudés à la base, imbriqués, puis étalés. Etamines 5, libres, insérées à la base du calice et opposées aux sépales, à filets courts, courbés au sommet, puis redressés ; anthères bilobées, à déhiscence longitudinale. Ovaire uniloculaire, monosperme. Stigmate 2, au sommet de l’ovaire, allongés-subulés, arqués-divergents, entiers ou bifides, pubescents-glanduleux. Fruit (drupe) globuleux, peu charnu. Graine suspendue, courbée osseuse. Embryon courbé. Cotylédons plissés. Arbres , à feuilles alternes, simples, à stipules longues, linéaires, caduques.

1er gr. MICOCOULIER. – CELTIS. (Tournef. inst. 612, t 383.)

Caractères de la famille.

1. CELTIS AUSTRALIS
Lin. sp. 1478 ; Dec. fl. fr. 3, p. 315 ; Lamk. ill. t. 844, fig. 1 ; Duham. arb. 2e ed. 2, t. 8 ; Dod. pempt. 847, ic ; Math. comm. (valgr.), 255, ic.

Arbre de 10-15 mètres, à écorce grisâtre, unie, à rameaux nombreux, allongés, flexibles, pubescents au sommet, à feuilles pétiolées, oblongues-lancéolées, acuminées, dentées en scie, inégales à la base, rudes en dessus, pubescentes et nerviées en dessous. Drupe noir à la maturité, de la grosseur d’un pois, à pédoncules pubescents, allongés ; saveur douce.

Cet arbre est connu sous les noms vulgaires de falabreguier, de bélicoquier ; on l’élève, à Sauve, pour en faire des fourches, des manches de fouet, des baguettes de fusil. Les feuilles servent à nourrir les moutons et les chèvres ; les enfants mangent le fruit.

Hab. contre les rochers, aux bords du Gardon à Alais, Anduze, Saint-Ambroix, au Vigan, à Sauve, à St-Hippolyte-du-Fort, etc. ; il est souvent planté dans les avenues.

Fl. avril ; fr. août-octobre.

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